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Der Platz quantitativer Ansätze in der Wirtschafts- und Sozialgeschichte
La place des approches quantitatives dans l’histoire économique et sociale
Freitag, 23. September 2016, Schweizerische Nationalbibliothek, Bern
Organisation: Gisela Hürlimann, Juan Flores Zendejas, Luigi Lorenzetti, Hans-Ulrich Schiedt
Deutsche Fassung – Die Rezeption von Thomas Pikettys „Kapital im 21. Jahrhundert“ fällt unterschiedlich aus. Die ökonomische Zunft wirft Piketty einen unsauberen Umgang mit statistischen Zeitreihen vor. HistorikerInnen kritisieren seinen Kapitalbegriff, seine Weltformeln und die nonchalante Verwendung von Romanen als historische Quellen. Trotzdem beeindruckt die diachrone Tiefe des Werks, mit dem sich der französische Ökonom in der Tradition der historischen Schule der Volkswirtschaft sieht. Doch wie steht es mit der historischen Community, in der einst das Projekt der Historischen Statistik entstand, das im Jahr 2016 als Online-Datenbank sein zwanzigjähriges Jubiläum feiert? Findet dort trotz dieser Errungenschaft kein „statistical turn 2.0“ statt? Oder zeugt das Nachdenken über „Quantifizierung als soziale Herrschaftspraxis im 20. Jahrhundert“ (Moser/Auderset für die 4. Schweizerischen Geschichtstage) davon, dass es doch und gerade HistorikerInnen braucht, um übers „number crunching“ hinauszugehen und „big data“ auch sozialhistorisch zu reflektieren?
Die SGWSG-Tagung 2016 verfolgt zwei Ziele: Erstens sollen Keynotes und ein Roundtable die Entwicklungen in der Aufbereitung von historischen Daten, deren Potenzial und Herausforderungen für die Sozial- und Wirtschaftsgeschichte diskutieren. Zweitens möchten wir herausfinden, ob und wie Forschende in der Sozial- und Wirtschaftsgeschichte heute mit quantitativen Ansätzen umgehen. Für welche Quellen und Methoden entscheiden sich HistorikerInnen heute und weshalb? Uns interessieren sowohl Projekte, die mit Zeitreihen oder mittels quantifizierender Text- und Bildanalyse arbeiten, als auch Projekte, die quantitative und nicht-quantitative Ansätze miteinander verbinden. Zudem sind ebenfalls Beiträge willkommen, welche die Möglichkeiten bestimmter Quantifizierungsmethoden für die Geschichtswissenschaft kritisch sehen. Auf jeden Fall aber laden wir dazu ein, die Verwendung (bestimmter) quantifizierender Methoden explizit zu thematisieren, zu begründen respektive zu kritisieren. Besonders ermuntern möchten wir auch Papers aus dem Zeitbereich der Vormoderne und aus anderen Disziplinen (Soziologie, Politikwissenschaft, Volkswirtschaft, Geographie, Linguistik/Literaturwissenschaft etc.), die sozial- oder wirtschaftshistorisch relevante Fragestellungen verfolgen.
Bitte senden Sie uns Ihr Exposé (max. 3’000 Zeichen) bis zum 31. Januar 2016 an huerlimann@history.gess.ethz.ch und juan.flores@unige.ch. Sie werden bis zum 20. März 2016 Antwort auf Ihre Vorschläge erhalten. Für erfolgreich begutachtete Papers (peer review) besteht anschliessend an die Tagung die Möglichkeit einer Publikation durch die SGWSG.
Version française – Le livre de Thomas Piketty « Le capital au 21ème siècle » a fait l’objet d’une réception contrastée. Certains, parmi les économistes, ont émis des critiques sur l’usage que fait l’auteur des séries temporelles. D’autres, parmi les historiens.nes, ont critiqué son usage de la notion de capital, ses prétentions très globalisantes ainsi que son utilisation – jugée désinvolte – des romans en tant que sources historiques. Tous s’accordent cependant à reconnaître la force qui découle de la profondeur temporelle de l’ouvrage, qui fait figurer l’économiste français en bonne place au sein dans la tradition de l’historicisme en science économique. Vingt ans après la parution de la « Statistique historique de la Suisse », quelle est la situation des approches quantitatives au sein de la communauté des historiens.nes suisses ? En dépit de la mise à disposition en ligne de cette œuvre importante, faut-il croire, dans la pratique historienne helvétique, à l’absence d’un « statistical turn 2.0 » ? La réflexion sur la « Quantification en tant que pratique de domination du 20e siècle » (voir Moser/Auderset, panel pour les quatrièmes Journées Suisses d’Histoire) suggère-t-elle que le rôle des historien.nes pourrait justement consister à fournir les outils analytiques d’une compréhension critique du « big data » en le replaçant dans ses différents contextes sociaux ?
Le colloque de la SSHES se fixe un double objectif. Le premier consiste – par des interventions de personnalités invitées et l’organisation d’une table ronde – à faire le point sur le potentiel et les défis liés au maniement de statistiques historiques dans la pratique de l’histoire économique et sociale. Le second objectif consiste à faire l’expérience des usages actuels de la quantification parmi les praticien.ne.s de l’histoire économique et sociale. Il s’agira notamment d’aborder la question des sources et des méthodes qu’ils.elles privilégient. Des propositions d’historien.ne.s portant sur l’époque moderne et prémoderne sont tout particulièrement bienvenues.
Les organisateurs.trices du colloque encouragent la présentation de contributions qui mêleraient données quantitatives et qualitatives, ou qui feraient usage de la quantification ou de séries historiques pour étudier des textes ou des images. Pour favoriser le débat, des contributions qui formuleraient une critique de certaines démarches quantitatives – ou qui thématiseraient le renoncement volontaire à l’usage de la quantification dans certaines études – sont également bienvenues, tout comme des présentations de chercheurs.euses d’autres disciplines (sociologie, science politique, économie, géographie, linguistique ou étude littéraires notamment), pour peu qu’elles relèvent de problématiques liées à l’histoire économique et sociale.
Merci de faire parvenir vos propositions de contribution (env. 3000 caractères) d’ici au 31 janvier 2016 aux adresses suivantes : huerlimann@history.gess.ethz.ch; juan.flores@unige.ch. La réponse concernant votre proposition et votre participation au colloque vous sera communiquée d’ici au 20 mars 2016. Les articles qui seront acceptés après le processus de peer review pourront faire l’objet d’une publication par les soins de la SSHES.